mis en ligne le 01/02/09
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Pour info:


itinéraire 21
PASSO SAN JORIO - CIMA DI CÜGN

 

Localisation:
Suisse, Canton du Tessin, région de Bellinzone
Route Roveredo (GR) - Monti di Laura - cabane Gesero
Départ:
Parking à la cabane

Arrivée:

À la voiture

Dénivelé:

657 m 657 m
Point le plus bas: cabane Gesero 1774 m
Point le plus haut: Cima di Cügn 2237 m

Itinéraire:

Cabane Gesero Biscia Cima delle Cicogne Biscia Passo San Jorio Cima di Cügn Biscia Cabane Gesero
Durée:
Cabane Gesero 30min Biscia 30min Cima delle Cicogne 15min Biscia 50min Passo San Jorio 45min Cima di Cügn 1h 10min Cabane Gesero
Total: 4h
Difficulté:
Attention à repérer le bon chemin en Italie pour monter à la Cima di Cügn

T2 - Randonnée en montagne (selon échelle CAS)
Sentier avec tracé ininterrompu. Si balisé FSTP: blanc-rouge-blanc. Terrain parfois raide, risques de chute pas exclus. Exigences: Avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. Capacité élémentaire d'orientation.

Restauration:
À la cabane Gesero. Juste après le col de San Jorio, en territoire italien, se trouve une autre cabane (n'oubliez pas les euros).
Variantes:
Possibilité de monter jusqu'au Corno del Gesero (2227 m). La bifurcation pour s'y rendre se trouve entre Biscia et Cima delle Cicogne.
Commentaire:
Belle promenade sur les traces des contrebandiers (le chemin passe par des anciennes casernes des gardes frontières, sur la carte). Nombre de vestiges de la Première guerre mondiale ( sur la carte). N'oubliez pas la carte d'identité, on ne sait jamais...
Date:
Excursion effectuée le 10 août 2008
Participants:
image
Aurore ClaudioBianci Simona

Liens internet (sources):

Col de San Jorio sur Wikipedia (en italien)

 

PLANS

 

DESCRIPTION

Cette promenade, qui commence à la cabane Gesero, est accessible uniquement en voiture. Montez par Roveredo, Monti di Laura par une longue route étroite. Le dernier bout, entre alpe di Cadinello et la cabane (longueur: environ 1500 m), est en très mauvais état. Si vous avez une voiture trop basse, laissez-la à Alpe di Cadinello. Il y a une autre route qui monte depuis Arbedo mais il y a une barrière et elle est réservé aux ayant-droits. Ne la prenez pas pour descendre si vous ne voulez pas rester coincés une fois arrivée en plaine..
À la cabane prendre le chemin muletier en direction de Biscia / San Jorio. À Biscia se trouvent des anciennes tranchées de la Première guerre mondiale. Ici vous pouvez monter jusqu'à la Cima delle Cicogne. Pour y accéder il faut outrepasser une grosse (et moche) installation des Swisscom. Sur le sommet se trouve un ancien bunker de la Première guerre mondiale.
Continuez ensuite jusqu'au col de San Jorio, deux possibilités: une en continuant sur la crête (chemin exposé, je ne l'ai pas emprunté), l'autre en retournant à Biscia (c'est la solution que nous avons privilégié). Juste après le col, en territoire italien, se trouve une cabane. Il s'agit d'une ancienne caserne des carabiniers (le col était autrefois très fréquenté par des marchands et des contrebandiers). N'oubliez pas de prendre des euros si vous voulez vous désaltérer. Le col est dominé pas une petite chapelle dédié à San Jorio.
Après la pause continuer en direction de la Cima di Cügn sur le chemin qui surplombe la cabane. Attention, en Italie les sentiers ne sont pas bien signalés comme en Suisse, faites attention de ne pas louper la bifurcation pour la Cima di Cügn, sinon vous montez jusqu'à Marmontana. Le chemin passe par une ancienne caserne de la Guardia di finanza italienne (police financière), sur l'autre versant se trouve la cabane des gardes frontières helvétiques. Arrivés sur la crête il nous manque juste cinq minutes pour atteindre le sommet. Redescendre jusqu'à la caserne suisse et prendre le sentier qui redescend jusqu'au sentier San Jorio - Biscia que nous avons pris auparavant. Redescendre jusqu'à Biscia et la cabane par le chemin utilisé à la montée.

San Jorio
San Jorio n'est pas un personnage historique, mais la tradition locale l'indique comme un ermite qui construisit la chapelle présente sur le col où il vécut. Dans les cartes géographiques anciennes, le col est indiqué comme Jori ou Giori, ce qui fait penser à une dérivation du latin Jovi (Jupiter). À l'époque romaine il était en effet de coutume de poser le long des parcours des bornes porte-bonheur dédiés à une divinité.
Le col fut longtemps utilisé par les contrebandiers. Ils importaient en Suisse du riz, des pâtes, de la charcuterie, du tissu et des tapis. En même temps ils exportaient cigarettes, sel et café. La contrebande dura encore après la Seconde guerre mondiale, organisée par quelques restaurateurs ou par des commerçants de tabac qui préparaient les bricolle (les sacs des contrebandiers) qu'ils confiaient ensuite aux spalloni (terme qui indiquait les personnes qui transportaient sur les épaules la marchandise, spalla=épaule).

 

PHOTOS


tranchées de la Première guerre mondiale à Biscia -


tranchées (avec corporal Bianci) de la Première guerre mondiale à Biscia -


vue sur la plaine de Magadino depuis la Cima delle Cicogne


bunker à la Cima delle Cicogne -


bunker à la Cima delle Cicogne -


bunker à la Cima delle Cicogne -


à l'entrée du bunker à la Cima delle Cicogne -


à l'entrée bunker à la Cima delle Cicogne -


le col de San Jorio


Attention !


Bianci, Simona, Aurore et Claudio


les anciennes casernes des gardes frontières sur la Cima di Cügn (a gauche l'italienne, à droite la suisse) -


mais comment ça marche ce truc?


© Claudio Filipponi - pour infos:
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